… Publier un article commun sans s’engueuler !
Les derniers jours en Birmanie ont été remplis par la visite de Bagan, 3000 temples vieux de 1000 ans, éparpillés dans une plaine aride que nous avons parcouru en moto électrique, sur des chemins sableux, un spectacle magnifique !
Puis, huit heures de bus, durant lesquels les enfants se sont occupés tranquillement (on est chaque fois épatés) pour se rendre à Mandalay, deuxième ville du pays. Nous avons loué des vélos pour nous déplacer. En observant la circulation anarchique – véhicule à contre-sens, motos surchargées, trishaw, camions, bus, taxi – on prend peur ! Une fois qu’on y est, avec nos enfants sur le porte-bagage, ça roule ! Les autres sont attentifs, on s’arrête aux carrefours pour nous laisser passer et dans de telles circonstances, tout le monde réduit sa vitesse ! On comprend mieux pourquoi certaines villes européennes ont décidés d’enlever toute leur signalisation.
On s’est fait une journée d’essai des transports publics pour faire quelques visites. On a commencé par le taxi local (camionnette avec le pont aménagé) qu’il a fallut dénicher. On savait que c’était le numéro 8, mais vu que les chiffres sur les taxis étaient écrit en Birman, ça ne nous a pas servi à grand chose. Heureusement que les gens sont toujours prêt à nous aider….. ah quoi ? ah oui, pardon, en fait c’est grâce à mon homme car il avait au préalable appris à lire les chiffres en birman ;-). Ensuite c’était la calèche locale jusqu’au gigantesque pont en teck (chérie, à quoi ça ressemble une calèche qui n’est pas locale ?) (ben en fait, c’était pour dire que c’est le moyen de transport usuel des gens dans ce coin de Mandalay.) En revenant, on s’est aperçu que nous n’avions presque plus de Kyats (la monnaie birmane) et on a essayé de trouver une banque, je commençais à tellement crever la dalle que j’en devenais irritable (tu vas pas raconter toute ta vie, ou bien !) (ok ok j’abrège), mais c’est là qu’on a trouvé des stands de rue avec des raviolis chinois excellents et des beignets à la banane qui nous ont fait retrouver le sourire ! Après avoir vu les tailleurs de jade et un magnifique temple en teck, un monsieur et son trishaw nous a proposé de tous nous transporter jusqu’à notre hôtel (en fait, le trishaw, il nous a rien proposé!). (😠) Donc lui il pédalait et nous 5 on était sur le side-car attenant. C’était très difficile de ne pas se sentir mal à l’aise.
Bon, ben là on est à Bangkok, on alterne entre on se réjouit de rentrer
(vous retrouver, notre canapé, un bon verre de rouge, un frigo à disposition, des toilettes sans avoir les pieds mouillés, une voiture, des vélos, pouvoir lire un livre au lit le soir sans lampe frontale, pouvoir envoyer un enfant dans sa chambre, pouvoir ….. . ….. ………….. sans avoir peur qu’un enfant se réveille, manger ce qu’on veut, passer une soirée sans les enfants, refaire le monde avec les amis, vous saouler avec nos récits de voyage, observer Valérie qui passe l’aspirateur (elle est si sexy lorsqu’elle fait ça !), (regarder Christophe qui…..euuuuuhhh…fait la vaiss….euh non, passe l’asp…..euuuh non….. euuuuhhh), skier, faire de l’escalade, regarder un bon film à la TV, rompre la monotonie en regardant les prévisions météo car il ne fera pas toujours beau et chaud, …)
ET
on resterait bien encore un peu en Asie
(acheter de la bouffe à chaque coin de rue, découvrir de nouvelles saveurs, être 3 sur un vélo ou une moto, discuter avec plein de gens différents, faire semblant de ne pas comprendre lorsque ça arrange, pouvoir dire tout haut ce qu’on pense, changer de décor tous les 4-5 jours, recevoir des grands sourires très souvent, vivre chaque jour comme une aventure, avoir le temps, décider au dernier moment de son emploi du temps, parler d’autres langues, partager le quotidien avec nos enfants, vivre la vie de famille intensément, négocier presque tout ce qu’on achète, prendre des moyens de transports improbables, manger plein de fruits exotiques sans mauvaise conscience, boire des jus de fruits exotiques sans mauvaise conscience, …), se faire bouffer par les moustiques en risquant d’avoir des maladies,
Mais voilà, ce chapitre s’achève, un nouveau va s’écrire et on est impatient de le découvrir !
Immense bisous, gros bisou, moyen bisou, petit bisou…
A tout bientôt !
Valérie et Christophe
P.S. On se réjouit de venir manger chez vous un de ces jours. Du riz poulet curry, ce sera parfait ! (Mais quel culot chéri, c’est pas possible !)